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La narratrice étouffe dans sa vie bien organisée. Dans sa famille, il y a sa mère qui est toujours là quand il faut, son père qui s’occupe d’elle le soir, son frère qui casse ses jouets, sa grande soeur belle et gentille. Elle se sent engluée dans une toile d’araignée. La maison est sans arrêt la même, verrouillée. Quant à l’école, c’est le lieu le plus fermé ! Même pendant les leçons d’équitation, elle n’a pas le droit de galoper ! Quand sa mère l’emmène voir Crin Blanc, qui a enchanté sa jeunesse, elle découvre tout à coup l’existence de la liberté avec le cheval qui galope dans le vent.
Malgré tout l’amour dont elle est entourée et que beaucoup lui envierait sans doute, la petite fille étouffe dans sa vie bien rangée. Un vieux film en noir et blanc lui apprend qu’il existe autre chose, qu’il est possible de s’évader dans le vent. Aura-t-elle le loisir de le faire ? Un texte rythmé, facile à lire mais un peu lassant sur le besoin de liberté, d’indépendance.