Ensemble à minuit

Kendall vient de rentrer d’un semestre à l’étranger dans le cadre d’une scolarisation hors les murs. Revenir au lycée lui paraît une terrible épreuve. Alors, après Noël, sa valise même pas défaite, elle décide de partir avec son frère Emerson et son ami Andrew à New York. Avec Max et Jamie, ses amis, ils sont témoins de la dispute d’un couple, la jeune femme se fait renverser par un bus. Tous les trois sont effarés de n’avoir pas su bouger. Cette culpabilité va rapprocher Max et Kendall qui s’engagent dans un pari lancé par une serveuse : réaliser 7 bonnes actions désintéressées d’ici le 31 décembre.  Kendall et Max se racontent à tour de rôle, ce qui nuit au rythme du récit. Il faut s’y retrouver. L’entraide, l’amitié et l’amour sont les thèmes du roman, ainsi que la difficulté à accepter de grandir, à prendre ses responsabilités. Aider qui, pourquoi, jusqu’où ? On suit les journées des deux héros avec un peu d’ennui. Vers la fin le propos du roman devient plus clair, on sent que la conclusion se met en place et que l’on se dirige, vers le dénouement qui se situera… le 31 décembre ! La construction du récit et sa narration très délayée nuisent à l’action et à l’étude de ces personnages en quête de sens. (A.D. et M.D.)