& & Fridolin Weber, copiste et second ténor dans le choeur de la chapelle de Mannheim, tirait le diable par la queue mais il recevait volontiers des musiciens chez lui. C’est ainsi que le jeune Mozart en vint à connaître les quatre demoiselles Weber, très surveillées par leur mère qui ambitionnait pour elles de riches et puissants partis. Ce jeune compositeur aussi pauvre que distrait ne faisait vraiment pas l’affaire. Pourtant, il offrit un jour à Aloysia qui avait une très belle voix une aria composée à son intention, faillit même l’épouser, mais se maria finalement plusieurs années plus tard avec Constance, la troisième soeur, non sans avoir été assez lié avec la dernière et fait battre le coeur de l’aînée dès la première rencontre.
À travers la vie nécessiteuse et les émois amoureux de ces quatre jeunes filles, l’auteur brosse un tableau coloré de l’époque. Ce roman historique n’est pas du tout destiné aux mélomanes. Mozart et son oeuvre ne sont qu’esquissés à grands traits sans s’appesantir sur son génie ; le livre s’arrête avec le triomphe de « L’Enlèvement au Sérail ».