Accompagné d’Ernesto, Tomas fait sensation devant le café avec son antique Fiat 500 jaune. Mais un malaise conduit le premier d’entre eux à l’hôpital. Là, il comprend qu’il est vieux et qu’il est temps pour lui de se replonger dans ses souvenirs. À bord de leur petite voiture, ils arpentent la France en devisant. À l’étape, ils se retrouvent avec des anciens de la guerre d’Espagne. Les souvenirs fusent. Puis les fêtes et rencontres se succèdent. La voiture jaune fait le lien dans un récit, parfois énigmatique, où la nostalgie fait peu à peu place à l’amour de la vie. Un dessin frais et joliment aquarellé, dans des teintes pastel, accompagne le regain de jeunesse des personnages. Le trait est simple, mais l’image, souvent privée de cadre, façon blog, sait être sensible et faire passer les émotions. S’élargissant parfois en pleine page, elle offre alors, malgré le petit format de l’ouvrage, de beaux tableaux urbains ou bucoliques. L’ouvrage est complété par un cahier historique. (P.P. et E.B.)
Ernesto
DUCLOS Marion