Comme chaque année, le narrateur part passer ses grandes vacances chez son oncle Angelo, à la campagne. Comme chaque année, il fait de grandes balades à vélo, lit, écoute les histoires de son oncle bricoleur, écrit une carte postale à ses parents au milieu du séjour. Contrairement aux autres années, un jour, il se perd et découvre la mer ! Alors qu’il se baigne, une apparition sur la plage : Esther Andersen. Trouble intense. Le lendemain et les jours suivants, il essaie de la revoir, en vain. Enfin, un jour de pluie…
L’album combine deux sensibilités, celles de l’écrivain et de l’illustratrice, en parfaite osmose. Le grand format à l’italienne permet aux images à la fois tendres et aériennes, au trait fin et aquarelle, de s’épanouir, imprégnant les pages d’un irrésistible parfum de vacances, de liberté, d’espaces immenses. L’impression de temps suspendu laisse place à mi-parcours à la fièvre des premiers émois et de la quête. Tout est dit, suggéré, avec énormément de délicatesse, dans le texte comme la mise en page. Un merveilleux album de vacances, intemporel. (M.D.)