DĂ©but juin 1381, Ă lâEst de Londres, dans le comtĂ© dâEssex, la colĂšre gronde chez les paysans assommĂ©s par la guerre contre les Français et par les impĂŽts. Sous la direction de Wat Tyler et John Ball, le monde de la paysannerie se rĂ©volte et marche sur Londres. Ils veulent prĂ©senter leurs dolĂ©ances au roi de quatorze ans, Richard II PlantagenĂȘt, espĂ©rant que leur protecteur de droit divin les entendra. Une jeune femme, Johanna Ferrour, prend part au mouvement qui dure jusquâĂ la fin du mois de juin.   Marie-Fleur Albecker, normalienne, agrĂ©gĂ©e de gĂ©ographie et docteur en urbanisme, consacre son premier roman Ă cette rĂ©volte profonde qui agite le petit peuple anglais contre les puissants qui les exploitent et les asservissent. GrĂące au personnage de Johanna, on suit les Ă©vĂ©nements quâelle vit en vĂ©ritable pasionaria, revendiquant au passage lâĂ©galitĂ© pour les femmes. Le propos historique est intĂ©ressant, mais lâĂ©criture est difficile Ă suivre, mĂȘlant une langue crue contemporaine Ă des expressions anciennes et des prĂ©occupations et Ă©vĂ©nements actuels Ă ceux de lâĂ©poque. Un parallĂšle ironique entre le XIVe siĂšcle et le XXIe siĂšcle⊠(A.M. et A.-M.D.)
Et j’abattrai l’arrogance des tyrans
ALBECKER Marie-Fleur