Un quartier calme, une famille unie, trois enfants. Pierre, le père, entend le choc du corps de son fils tombé du septième étage. Denis avait vingt ans. Il lui faut prévenir les proches, sa femme, sa fille, son jeune fils, les amis… Pourquoi ce suicide ? Ce livre poignant raconte les réactions de chacun, les événements qui suivent. Il plonge dans l’histoire de la famille, des amitiés, cherche dans le passé pour comprendre ; on voit les ravages du chagrin, les désarrois, l’isolement provoqué par la souffrance. Mais la vie continue et un jour les liens se renouent… L’histoire sonne juste ; sans emphase, avec les mots quotidiens, elle dit la ruine des espoirs, les questions qui rongent, les silences et le retour en mémoire de ce moment irréparable, avec les tentatives pour l’exorciser. Le titre est clair, un vers de Victor Hugo dans un poème à sa fille morte. Ce premier roman d’une jeune journaliste emprunte son titre à un vers du poème de Victor Hugo à sa fille morte. Avec tous ses dialogues et son empathie, il trouve le ton juste pour évoquer un drame atroce.
Et le jour pour eux sera comme la nuit
BOIS Ariane