Et le jour sera pour moi comme la nuit

GRARD Françoise

Elle est nĂ©e presque aveugle dans un monde embrumĂ© et, la soixantaine arrivĂ©e, prĂ©parer une tasse de cafĂ© demeure toujours un exploit. Personne ne s’est doutĂ© de rien au dĂ©but, attentive qu’elle Ă©tait Ă  rĂ©pondre Ă  ce qu’on attendait d’elle et refusant son infirmitĂ©. À l’Ă©cole, on se moquait d’elle qui louchait tandis que sa mĂšre, « droguĂ©e de pathĂ©tique », jouait…

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