Elle est née presque aveugle dans un monde embrumé et, la soixantaine arrivée, préparer une tasse de café demeure toujours un exploit. Personne ne s’est douté de rien au début, attentive qu’elle était à répondre à ce qu’on attendait d’elle et refusant son infirmité. À l’école, on se moquait d’elle qui louchait tandis que sa mère, « droguée de pathétique », jouait…
Et le jour sera pour moi comme la nuit
GRARD Françoise