Et n’attendre personne

Avec le départ de son fils à New York et celui de son épouse à Bruxelles, le narrateur, photographe dans un journal de l’Est de la France, sent un grand vide se creuser sous ses pieds. Il essaye en vain de resserrer les fils distendus de son mariage, tout en ayant une brève aventure avec une jeune romancière. Quand il est brutalement licencié, il tourne ses pensées vers son père, disparu dans un accident de voiture en compagnie d’une mystérieuse passagère. Il s’interroge, sa mère l’aide à comprendre. Trouvera t-il dans la résolution de ce mystère la clé d’une nouvelle vie ? La banalité de la réponse est contenue dans la légèreté de la question : Alberto, ce loser de série B, patine gracieusement à la surface des êtres et des choses, qui le lui rendent bien. Une petite fable, vite oubliée, sur les mésaventures d’un Peter Pan contemporain et la futilité, version masculine.