Sur les conseils de son psychiatre, Fergus Rohan, ex-flic de la criminelle, tient son journal pour essayer de comprendre son mal de vivre, ses cauchemars, ses tentatives de suicide. Après une adolescence américaine auprès de son père, il est revenu vivre dans la crêperie maternelle. Il a une épouse et un fils qu’il aime mais l’abus d’alcool et de médicaments ont eu raison de son équilibre et fragilise sa famille. Son psychiatre est sauvagement assassiné. Un deuxième cadavre est découvert, torturé à l’électricité. D’autres suivent. La police cherche des pistes… Un journaliste local rôde dans les parages, cherchant à rencontrer Fergus qui reçoit des messages sibyllins à connotation biblique.
L’auteur analyse avec une certaine subtilité les raisons du mal-être d’un homme aux prises avec un lourd passé fait de non-dits. Passé lié à la guerre d’Algérie, qui sera mis à jour avec la série de meurtres commis autour de lui. Un premier livre d’une construction originale, à mi-chemin entre le roman noir et l’analyse psychologique, qui manque parfois de cohérence en raison de la trop grande richesse des thèmes évoqués.