« Être riche, c’est avant tout un état d’esprit, une ligne de conduite ! ». Tel est l’aphorisme favori de M. Vanderbrüshe qui ne se laisse pas abattre le jour où il se retrouve au chômage. Il va vendre sur internet ses objets familiers. Les prix flambent et bientôt son nom est associé à une valeur sentimentale, celle là même qu’il a su transformer en valeur monétaire. Quant tout aura disparu autour de lui, c’est sa propre personne qu’il mettra en vente.
La naïveté du dessin est feinte. La fraicheur d’esprit des textes très abondants, parsemés de commentaires et d’avatars, ne doit pas faire illusion. Ce qui est en cause, c’est une critique acerbe d’un commerce envahissant qui asservit l’homme sous de fallacieuses promesses de bonheur. L’homme qui a su donner une âme à l’argent est-il en passe de perdre la sienne ?