Les minions sont au service de Gru, le héros de Moi, moche et méchant. La notoriété et le succès de ces petits cyclopes jaunes en salopette sont telles qu’ils ont gagné le droit d’avoir leur propre film et leurs propres bandes dessinées. Ce deuxième tome s’ouvre sur l’inhalation malheureuse par un minion d’une bombe de peinture, qui le transforme en affreux jojo violet et chevelu. Une gaffe plus tard, les mutants sont devenus nombreux, et font des apparitions récurrentes et destructrices dans les gags. L’administration d’une antidote clôt l’album. Louvoyant entre loisir (barbecue, concours de châteaux de sable sur la plage), labeur quotidien et inventions mal utilisées, les sketchs s’autorisent beaucoup de fantaisie. Gourmands, maladroits, individualistes, inventifs, les minions ont effectivement un potentiel comique élevé. Comme ils sont muets, leurs aventures sont uniquement visuelles, et -parfois- exigent une attention soutenue afin d’en comprendre le ressort comique. Le dessin, façon 3D, est vif et lisse, les couleurs variéees et nuancées tout en étant très pop. Ludique et distrayant. (M.D.)
Evil panic (Les Minions ; 2)
LAPUSS', COLLIN Renaud