Expédition Balthazar

Balthazar, vieil ours blanc violoniste dans un cirque, est enchaîné, triste. Libéré un jour par des amis, il part à l’aventure. Il parcourt le monde : la jungle, la savane, les villes, les montagnes… Parfois il a de la chance : on lui offre à manger ; parfois il se sent seul. Et puis un jour, soudain, il arrive sur une banquise où il retrouve son grand-père: il est enfin chez lui et heureux de jouer du violon en compagnie de son aïeul. Les scènes en pleine page sont chargées d’atmosphère et le graphisme, pas toujours habile, reste néanmoins très lisible par les enfants. À côté de l’ours à la mine triste, les physionomies sont dans l’ensemble peu expressives et les personnages difficilement reconnaissables de page en page. Road movie à l’échelle d’un album d’images, quête solitaire d’un ailleurs indéfini, le parcours sans but de l’ours n’est guère entraînant, mais révèle un désir de retrouver les siens, comblé par une chute un peu idyllique mais rassurante. (M.T.)