Nostalgie, nostalgie ! Parvenu à un âge où l’on commence à se retourner sur sa vie, Olivier Rolin (Le météorologue, HdN octobre 2014) égrène, à partir de carnets collectionnés au fil des ans, ses souvenirs d’une existence bien remplie. Journaliste et écrivain ayant beaucoup roulé sa bosse – Sarajevo, Mongolie, mer Noire, Russie, Buenos-Aires, Soudan, Chine, pôle Nord, et bien d’autres endroits encore –, il revient sur nombres d’événements et de personnages qui l’ont marqué. C’est un livre sur « le monde et l’éloignement du monde », écrit de façon éclaté, – un style qui lui est coutumier – qui mélange pêle-mêle dans un joyeux désordre descriptions de paysage, destins d’hommes, références littéraires, réflexions existentielles. « Coeur d’artichaut », l’auteur s’est bien souvent enflammé devant la beauté et la grâce féminines et offre d’innombrables et magnifiques portraits de femme. Cette énumération à la Prévert serait un peu monotone voire fastidieuse si l’on n’y découvrait quelques très belles pépites et l’écriture élégante que l’on connaît à cet auteur. (M.-N.P. et J.M.)
Extérieur monde
ROLIN Olivier