À l’âge de neuf ans, l’auteur perd sa mère qu’il adorait, et toute sa vie en est bouleversée. Son père est incapable de combler son vide affectif, et la gouvernante qu’il engage n’a aucune fibre maternelle. À l’école, puis en pension, il cache son drame. Il prend la voie du journalisme. Son premier mariage est un échec, soldé par un divorce un an après. À quarante ans il rencontre sa seconde épouse, adopte un chien, et son mal-être diminue enfin… alors que sa marraine lui dévoile la vérité sur la mort de sa mère ! Journaliste sportif, puis journaliste politique Massimo Gramellini raconte de façon très détaillée, dans ce roman autobiographique, en réalité une auto-analyse, son évolution psychologique, signalant les événements qui ont influé sur cette évolution, en particulier son expérience de reporter au siège de Sarajevo, et le rapport compliqué qu’il avait avec la gent féminine, toujours confrontée avec l’image qu’il gardait de sa mère. Le style fluide et la division en chapitres très courts facilitent la lecture, mais ce roman très personnel est d’un intérêt limité.
Fais de beaux rêves, mon enfant
GRAMELLINI Massimo