Dix ans après un premier séjour à Calcutta, Sébastien Ortiz revient dans cette ville qui l’a fasciné. Il veut lui consacrer un livre, image de la réalité actuelle, mais aussi évocation du passé héroïque de la fabuleuse capitale de l’empire des Indes. Sa quête du passé l’entraîne dans des lieux insolites. Les tombes des pionniers de la colonisation anglaise peuplent les cimetières de Calcutta. Les fantômes de ces victimes d’un des climats les plus insalubres du monde racontent… Leurs récits, qui créent une atmosphère étrange, se mêlent à celui des rencontres de l’auteur avec ses nombreux amis indiens, dont un groupe de musiciens. Les photos prises au hasard de ses errances ajoutent au dépaysement.
Imprégné de culture indienne et passionné de raga, Sébastien Ortiz fait partager son amour pour la ville où il s’est parfaitement intégré. Il en compose une fresque envoûtante. Déjà remarqué pour Tâleb (N.B. août-septembre 2002), l’écrivain donne avec ce « roman » une image très différente des habituels clichés misérabilistes.