Fantômes à domicile (109 rue des soupirs)

La famille d’Elliott emménage à Belle-en-Joie, dans une maison qui a mauvaise réputation, bien qu’ils l’ignorent : les parents sont bien trop occupés pour cela, toujours par monts et par vaux pour leur travail. Elliott découvre donc seul que la bâtisse est hantée par quatre personnes aussi diverses qu’accueillantes : une chanteuse d’opéra, un cow-boy, un dandy et une punkette décapitée. Ils s’occupent du garçonnet comme une vraie famille, et s’appliquent à faire fuir les baby-sitters. Elliott aimerait bien que ses amis se fassent discrets pour la nouvelle arrivée. Mais est-ce une bonne idée ? Elle se comporte bizarrement… Peps et humour pour cet album qui inaugure une nouvelle série. Il y a du potentiel avec ces fantômes farfelus et sympathiques qui hantent une maison gothique et biscornue à souhait. La reconstitution d’une cellule familiale autour d’Elliott est la première surprise de l’histoire, et une idée séduisante. Scénario et dessins jouent avec les stéréotypes (outre les fantômes très typés, la baby-sitter/chasseuse de fantômes est une proto-walkyrie allemande) sans se prendre au sérieux. L’aventure est menée à vive allure, avec du suspense, des rebondissements, des gags, et le dessin dynamique et expressif, dans des nuances de bleu, l’accompagne avec humour. Parfait pour se préparer à Halloween. (M.D.)