Vincent a dix-sept ans, des boutons sur le visage, des complexes, des rapports difficiles avec les filles. En conflit avec ses parents, il menace de se suicider si on ne le laisse pas soigner son acné. Quand sa tante Paulina vient passer quelques jours, elle l’aide à se métamorphoser. Tout le contraire de sa mère, Paulina est exubérante, sans enfant et travaille dans la mode. Elle entraîne Vincent dans les magasins de fringues et lui offre un manteau de luxe. En même temps, il commence un traitement contre l’acné. Voyant une nouvelle image de lui dans le miroir, il pense que son nouveau « look » est la solution à tous ses problèmes et devient une « fashion victim ».
L’adolescence est vue comme un passage, et le thème met en évidence que tout est possible pour aider un jeune à s’accepter soi-même, même par les préoccupations les plus futiles en apparence. Tandis que les amis du héros utilisent d’autres voies pour s’affirmer, son parcours invite à accepter son propre physique dans une société où l’image de soi prime au détriment des autres valeurs.