Faux et usage de faux

POST Elvin

Deux complices, dont un peintre ratĂ© mais copiste trĂšs douĂ© de toiles de maĂźtres, reprennent du service aprĂšs plusieurs annĂ©es de prison. Bloom, qui a les idĂ©es et le bagout, arrive Ă  convaincre Fish, l’artiste naĂŻf, de dĂ©rober avec lui le « Christ dans la tempĂȘte » de Rembrandt au Gardner museum de Boston, pour un mafieux prĂȘt Ă  payer cinq millions de dollars afin de l’avoir au pied de son lit. Tout se passe Ă  peu prĂšs bien, jusqu’à ce que le mafieux se fasse abattre par un autre caĂŻd : plus de client ! Il faut en trouver d’autres


 

Elvin Post est un jeune Ă©crivain nĂ©erlandais qui maĂźtrise bien l’art du suspense classique. Il a eu un prix, le « Noeud coulant » hollandais, pour un prĂ©cĂ©dent roman. Il fait ici entrer le lecteur dans le monde de l’art, des faussaires, et des voleurs de tableaux. Le hĂ©ros, c’est le gentil faussaire. Et c’est autour de lui que se nouent habilement les pĂ©ripĂ©ties, trahisons, coups de thĂ©Ăątre. Tout y est. Y compris un certain sens de l’humour.