L’homme, tueur un peu philosophe, négocie avec le journaliste Brémont ; il s’agit d’obtenir de lui un contrat pour tuer Alberti, l’homme d’affaires corrompu. L’étrangeté de la situation, c’est qu’Alberti a précisément envoyé l’homme tuer Brémont, devenu trop dangereux pour lui. L’enjeu de la négociation ? Une simple photo, celle de l’épouse et de la fille du journaliste…
Ce premier tome est consacré aux faits : beaucoup de meurtres, un tueur mystérieux. Le commissaire Malone intervient dans les dernières pages. Il a déjà des intuitions, ce qui promet la solution de l’énigme pour le second volume.
Michel Rio a adapté son roman en un scénario rigoureux et lent, laissant souvent le texte s’effacer derrière une image sobre, suffisant à exprimer la froide détermination d’un tueur mobile, vif, imprévisible, secret et cultivé. Une palette marron beige illustre ce roman noir. Un seul sourire : celui de la petite fille.