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Féli, fraîche émoulue de l’École Vétérinaire de Maisons-Alfort, part en stage au Kenya où elle a vécu enfant. Auprès d’Alban, un ami de son père, et surtout de Jalil, jeune métis formé sur le tas, elle participe au sauvetage d’animaux en voie de disparition : elle opère un guépard, accouche (ou presque) une girafe, isole un éléphant trop excité par les femelles, sauve des singes. Mais il y a aussi la routine de la distribution de vivres ou de médicaments. Au retour, après quelques mois passés auprès des chiens et chats de la métropole, elle part rejoindre un de ses condisciples en Indonésie.
Ce plaidoyer pour la sauvegarde et la réinsertion des animaux que les hommes ont rendu inaptes à la vie sauvage est un peu trop appuyé, malgré la compétence de l’auteur, elle-même vétérinaire et professeur au Museum d’Histoire Naturelle. Les lecteurs peuvent être séduits par la description de la vie dans la réserve, mais, tout comme pour le premier volume de la collection (Mahaut, grand reporter, LJA Août-Septembre 2007), cette façon de présenter un métier par ses aspects les plus exotiques n’est ni très convaincante ni réaliste.