Seize nouvelles mettent en scène des célibataires bourgeoises et intellectuelles, originales et peu conventionnelles, à la recherche de l’amour… Elles habitent New York ou Washington, sont plus ou moins solitaires, déprimées, alcooliques, vivent des histoires tragicomiques. Dérision, simulation, hallucinations et fantasmes les aident à surmonter leur mal-être. Une femme vient d’écrire sa biographie dont on va faire un film, l’actrice qui l’incarne veut tout savoir sur elle, à tel point qu’elle finira par la remplacer… Une autre s’installe dans le solarium du dernier étage d’un immeuble et refuse d’en descendre… Il y a aussi celle qui prétend être alcoolique, se joignant aux Alcooliques Anonymes, parce que dans une ambiance bienveillante… c’est un vivier d’hommes seuls.
Ce premier livre d’Elizabeth Crane – qui se destinait à l’Opéra -, par son humour assez cynique et sophistiqué, typiquement new-yorkais, peut plaire ou exaspérer suivant les sensibilités.