Fièvre

ABBOTT Megan

Dans le collège d’une petite ville de l’Arizona couve une maladie bizarre qui n’affecte que les filles. On suspecte d’abord un vaccin administré systématiquement pour les prémunir d’une éventuelle infection par le papillomavirus après des relations sexuelles. Deenie vit entourée de ses fidèles amies qui communiquent en permanence par textos. L’une d’elle est victime cours d’une crise d’épilepsie en plein. Elle est hospitalisée et nul ne peut la voir. Des symptômes identiques atteignent d’autres jeunes filles. L’hôpital et les services sanitaires de la région ne donnent aucune information. Quand la presse locale s’empare du sujet, l’angoisse monte chez les parents. Megan Abbott continue à s’intéresser au monde des adolescents (Vilaines filles, NB février 2014). Elle analyse les amitiés exclusives et passionnées, l’éveil de la sexualité, la communication difficile dans des foyers monoparentaux après divorce. Mais les problèmes de santé publique et de prévention ne sont que survolés. Les atermoiements des adolescentes, les dialogues répétitifs, la confusion entre les différents personnages brouillent le récit. Quant à l’enquête sur les causes de cette mystérieuse épidémie, elle manque de souffle et de rythme. (E.Ca. et M.S.-A.)