Fièvres (Djinn ; 8)

Dans l’Afrique coloniale violente et sensuelle de la fin du XIXe, les passions  enfièvrent les corps en des combats sanglants ou des accouplements érotiques. À deux générations de distance, l’action tourne autour des perles noires ornant les oreilles de la déesse Anaktu – l’ex Jade du cycle ottoman de la série, amante de lady Nelson amnésiée par une drogue. Ses bijoux contiennent un élixir magique source de vie comme de mort. Sur les traces de son aïeule, la brune Kim Nelson recherche l’un d’eux afin de sauver une princesse indienne (un cycle indien de quatre tomes est prévu après la clôture au prochain tome de ce cycle africain). Une pierre volée autrefois par l’Européen Charles Augery, chef  des forces de sécurité d’un comptoir côtier, passé par amour du côté des noirs opprimés… Impossible de résumer cette saga à la narration complexe, conçue pour entretenir le mystère longtemps encore, dont chaque tome nécessite la relecture des précédents pour être suivi. Le dessin- magique de maîtrise coloristique- est envoûtant. X.B.