Fitzcarraldies (Ratafia ; 6)

Après leur dernière aventure au pays du Soleil Levant, cap sur l ‘Amérique du sud ; La Kouklamou navigue sur le fleuve Mamazone. Lors de l’escale sur l’île Polempoix, le capitaine s’est entiché d’un ténor dont la célébrité est en berne. Il l’embarque car il adhère au projet du chanteur : construire un opéra au milieu de la jungle et recruter des choristes sur le territoire des Goldenvoïss. L’équipage est fou de rage, ils sont sur un bateau pirate, bon sang ! Cecilio de Bovero leur promet l’Eldorado en échange de leur aide. Marché conclu.

Librement inspiré du film de Werner Herzog, Fitzcarraldo, ce nouvel album fait suite aux cinq précédents édités chez Milan et réédités par Glénat. Johan Salsedo, au dessin, a rejoint l’équipe Pothier-Pilet. Toujours les mêmes ingrédients dans la recette : humour décalé, calembours, gags, parodie, caricature. L’aventure aux multiples rebondissements, burlesque et totalement déjantée, est servie par un graphisme dynamique et efficace. L’intrigue fonctionne sur un quiproquo, pour des pirates avides de trésor : l’Eldorado, c’est la richesse assurée, mais pour un ténor s’agit-il bien de cela ?