Fleur de cendre

COMBIER Annick, ROMBY Anne

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Le père de Fleur de Cendre s’est remarié et la belle et bonne jeune fille est devenue la servante de sa marâtre et de ses deux filles odieuses et laides. L’empereur donne une fête en l’honneur de son fils…

La robe est certes devenue kimono, le bal théâtre Nô, le carrosse s’est transformé en palanquin, la pantoufle de vair en socque de nacre… et pourtant l’on retrouve tous les éléments du conte traditionnel de Cendrillon. Les illustrations sur papier vergé, d’une délicatesse aérienne, sont somptueuses, empreintes de poésie et d’esthétique japonisantes. L’écriture est recherchée, ponctuée d’haïkus. Cet exotisme éblouissant donne un petit côté « déjà vu » à un récit trop connu, qui semble être, au Japon également, un classique. Conte universel ou effet de la mondialisation?