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Le pĂšre de Fleur de Cendre sâest remariĂ© et la belle et bonne jeune fille est devenue la servante de sa marĂątre et de ses deux filles odieuses et laides. Lâempereur donne une fĂȘte en lâhonneur de son filsâŠ
La robe est certes devenue kimono, le bal thĂ©Ăątre NĂŽ, le carrosse sâest transformĂ© en palanquin, la pantoufle de vair en socque de nacre⊠et pourtant lâon retrouve tous les Ă©lĂ©ments du conte traditionnel de Cendrillon. Les illustrations sur papier vergĂ©, dâune dĂ©licatesse aĂ©rienne, sont somptueuses, empreintes de poĂ©sie et dâesthĂ©tique japonisantes. LâĂ©criture est recherchĂ©e, ponctuĂ©e dâhaĂŻkus. Cet exotisme Ă©blouissant donne un petit cĂŽtĂ© « dĂ©jĂ vu » Ă un rĂ©cit trop connu, qui semble ĂȘtre, au Japon Ă©galement, un classique. Conte universel ou effet de la mondialisation?Â