1942. Le duo Robillard et Rivière doit retrouver, en Afrique du Nord, un personnage mystérieux disparu depuis plusieurs mois. À la suite d’une tempête de sable dont ils réchappent, ils se retrouvent dans un fortin aux allures bizarres. Son nom : fort Thélème évoque calme et joie de vivre, alors que la guerre gronde alentour. Ses habitants sont Colette l’hôtesse et Maxime le Vaguemestre généreux à servir le pastis, ainsi que les trois accueillantes « demoiselles » et Jean Baptiste, l’ombre que l’on aperçoit à la fenêtre. Et puis la guerre vient frapper à la porte, accompagnée de son cortège de violence et de mort…
Ce récit ne manque pas d’originalité, faisant découvrir, en pleine guerre , un lieu surréaliste unissant, en une parfaite harmonie, une troupe de théâtre, un groupe de Touareg, un déserteur et un fabuleux trésor. Le dessin, proche de la « ligne claire », sait, malgré les simplifications que cela suppose, évoquer les diverses ambiances, passant de la paix idyllique à la pire des horreurs.