Arnaud d’Ossat, émissaire d’Henri IV, est en conférence avec le pape, devant le corps d’un moine, son secrétaire, assassiné la veille, alors qu’il était porteur de documents compromettants pour le roi. Tandis qu’il est remplacé devant le Saint Père par l’abbé Louvel, confesseur du roi d’Espagne, il lance Elio le Danois à la recherche du meurtrier et des papiers volés. Parcourant châteaux, villes dangereuses, campagnes propices aux embuscades et tavernes glauques, le mercenaire rejoint sa proie au fond de la vallée d’Aoste. Mais il est arrêté et privé des parchemins qui tombent entre les mains du Duc de Savoie.
La multiplicité des personnages et des rebondissements rend la lecture un peu difficile pour qui n’aura pas parcouru les vingt et un précédents volumes. Malgré une certaine raideur du trait, les visages sont expressifs, tandis que l’image, plutôt chaude, est agrémentée de teintes généreuses tirées d’une palette restreinte. Les décors urbains ou bucoliques sont dessinés avec précision.