Alex s’est lié d’amitié avec Omar, qui devient son coach pour l’entraîner à courir le semi-marathon. Il s’inquiète pour son père, déprimé. Celui-ci s’est laissé embrigader par des amis dans une étrange milice qui patrouille dans le quartier à la suite d’un cambriolage chez l’un d’eux. Alex est mal à l’aise avec les propos racistes tenus par la bande. De plus il découvre que le tableau soit-disant volé est toujours chez son propriétaire. Il demande à Omar de l’aider à dénoncer la supercherie en s’introduisant dans la maison. Omar, le coupable idéal, tombe dans un piège et se retrouve en prison par la faute d’Alex. Celui-ci se bat pour rétablir la vérité au péril de sa vie.
Une lecture facile avec des personnages bien campés. Mais le roman n’évite pas les clichés et le noeud de l’intrigue sert un propos trop démonstratif. L’idée d’Alex : faire courir un risque à son ami noir, le forcer à s’introduire dans une maison alors que la patrouille rôde, paraît totalement saugrenue. La ficelle bien trop grosse fait sombrer dans la caricature du gentil Noir face aux méchants Blancs. Malgré tout l’amitié d’Alex et d’Omar demeure touchante.