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Éblouie par un sapin illuminé, Fourmicette propose à la Reine des fourmis d’oublier la valeur-travail pour organiser une fête comme celle que préparent les humains. Les pages de garde, avec les fenêtres qu’ouvrent les ouvrières de la fourmilière, annoncent le propos : un avent des fourmis en vingt-cinq paragraphes avec celle qui devient Fourminoël. Aidée de Lilinette et Marinette, elle trouve un cadeau pour chacune, convainc l’araignée d’épargner les lucioles qui illumineront le sapin voisin, où la toile fera une guirlande, etc. Les couleurs éclatantes des fonds rehaussent des images pleines d’humour : fourmis-nounous poussant des landaus, ouvrières ou soldates affairées, et les trois amies dont les tenues excentriques tranchent sur l’uniformité de la fourmilière. Rajoutez des fourmis volantes converties en rennes pour tirer le sabot-chariot volant de Fourminoël drapée dans une feuille rouge, et la fête est complète pour qui veut s’en donner les moyens.