Freaky Fridays

Veuve sexagénaire, Hélène Robinson confectionne des gâteaux à Trouville ; elle bascule dans l’horreur lorsqu’une famille voisine est massacrée, à l’exception d’une petite fille et de son chien qu’elle réussit à sauver. Témoin gênant traqué par des mafieux américains et russes, par des espions français, la pseudo « mamie Hélène » se révèle une baroudeuse de choc. Son passé de femme d’un tueur à gages américain s’avère très utile. Elle échappe ainsi aux nombreux poursuivants – ils veulent sa peau et récupérer une preuve compromettante –, et fait échouer un scandale militaro-politique. Brigitte Aubert a écrit des livres pour la jeunesse et une quinzaine de policiers (Reflets de sang, NB mai 2008). Freaky Fridays (vendredi 13 portant malheur) nous entraîne dans une course poursuite d’abord en Normandie puis à Paris. Ce polar reprend, avec un sérieux un peu scolaire, les codes et stéréotypes des romans et des films d’action et d’espionnage : jeu du chat et de la souris répété, bagarres, déguisements, chantage, écoutes et géo-localisation des téléphones portables, complot militaro-industriel… Rien de bien neuf mais il se laisse lire.