En 561, à la mort de Clotaire, fils de Clovis, le royaume franc a été partagé entre ses frères survivants. En 575, c’est la guerre entre Chilpéric et Sigebert dont les épouses, Frédégonde et Brunehaut, sont aussi froides et ambitieuses l’une que l’autre. On découvre les manoeuvres de Frédégonde, qui essaie d’éliminer un par un tous les successeurs au trône, afin d’asseoir son pouvoir et de devenir enfin reine sans partage. Simple roturière devenue reine par la grâce d’une promotion canapé, d’une ambition illimitée servie par un cynisme débridé, Frédégonde est peinte comme le personnage le plus retors et le plus amoral que l’on puisse imaginer. Le scénario est un peu confus, à l’image de ces temps obscurs, mais le dessin et les couleurs sont de grande qualité. On lit cet ouvrage avec plaisir, même si l’on est parfois perdu dans le labyrinthe des nombreux rebondissements. (H.T. et Y.H.)
Frédégonde la sanguinaire (Les reines de sang ; 2)
GREINER Virginie, DE VINCENZI Alessia