Fugue

DELAFLOTTE MEHDEVI Anne

La fugue de la petite Madeleine a provoquĂ© une telle angoisse chez Chlotilde, sa mĂšre, que celle-ci en perd l’usage de la voix. D’abord disposĂ©e Ă  suivre un traitement de rĂ©Ă©ducation, elle dĂ©cide, sous l’oeil sceptique, voire rĂ©probateur, de son entourage, de prendre des leçons de chant : trĂšs musicienne dĂ©jĂ , elle va rĂ©vĂ©ler un talent exceptionnel et retrouver son Ă©quilibre personnel et familial.

 

Le lecteur avait goĂ»tĂ© au charme et au talent d’un premier roman trĂšs prometteur, La relieuse du guĂ© (Livre du mois NB aoĂ»t-septembre 2008). Il sera déçu par le deuxiĂšme Ă  l’enveloppe narrative trop semblable. Certes la quĂȘte de bonheur de l’hĂ©roĂŻne autour du chant est rĂ©elle et l’environnement, nature et technique vocale, dĂ©peint avec justesse et prĂ©cision, mais le rĂ©cit linĂ©aire et rĂ©pĂ©titif, au tempo plutĂŽt Adagio que Fugue, n’apporte pas la touche d’originalitĂ© et d’émotion attendue.