1988. Partie interviewer Françoise Giroud Ă propos de son livre sur Alma Mahler et rĂ©solue Ă ne pas mĂ©nager cette diva vieillissante, Alix de Saint-AndrĂ© tombe sur une dame trĂšs affable et toute racornie. Devenue son intime au fil des annĂ©es, elle est promue au grade de dĂ©fenseur en chef de cette icĂŽne avec la bĂ©nĂ©diction de sa fille Caroline. Quand meurt en 2003 celle qui disait « Je suis lâauteur de ma vie », elle trucide Christine Ockrent pour sa biographie approximative et venimeuse et rĂšgle aussi son compte Ă Laure Adler. Elle monte au front en dĂ©cortiquant les archives de lâĂ©crivain-journaliste, flingue Madeleine Chapsal au passage et dĂ©couvre, entre autres, les raisons pour lesquelles elle niait sa judĂ©itĂ©. Femme de passions, Alix de Saint-AndrĂ© (En avant, route !, NB juillet-aoĂ»t 2010), avec humour et Ă©nergie, une Ă©criture alerte et imagĂ©e, arrive Ă rendre trĂšs vivantes, sinon faciles Ă suivre, son enquĂȘte et ses dĂ©couvertes sur lâascendance juive de France Gourdji, son petit-fils rabbin et ses secrets de famille.
Garde tes larmes pour plus tard
SAINT-ANDRĂ Alix de