1638, Lunéville est assiégée par les troupes de Louis XIII. Georges de La Tour, peintre et bourgeois intervient auprès du gouverneur de Lunéville pour faire ouvrir les portes de la ville à la soldatesque. Lunéville est pillée. Georges de La Tour et sa nombreuse famille décident de partir pour Nancy où ils espèrent une vie meilleure auprès du Duc de Lorraine. Ce voyage n’est pas de tout repos : les va-nu-pieds, les pillards et les déserteurs sont nombreux. Le peintre et sa famille se réfugient dans un village pauvre où Etienne, son fils, tombe malade mais part à l’aventure avec une troupe de bohémiens. La Tour et son fidèle Montauban vont les rattraper…
Georges de La Tour (1593-1652) fait partie de ces génies oubliés et redécouverts au XIXe siècle. On connaît assez peu de choses sur sa vie et son oeuvre. Cet album s’applique plus à narrer les péripéties d’une famille pendant la guerre de 30 ans et plutôt que discourir sur l’oeuvre du peintre. A ce jour, seule une quarantaine d’oeuvres du maître sont authentifiées. Il manie avec brio l’ombre et la lumière. On dit de sa peinture qu’elle est ténébreuse, influencée par le Caravage. Six pages avec de magnifiques reproductions clôturent cet album de la très intéressante collection : Les Grands Peintres de Glénat. (D.L. et C.D.)