De 1970 à nos jours, quatre garçons des quartiers pauvres d’Édimbourg passent de l’enfance à l’âge mûr en se serrant les coudes. Une amitié collante comme de la glu qui les accompagne dans la défonce comme dans la bagarre. Des cités sordides aux usines qui ferment, dans un paysage urbain sans cesse ravagé, seuls les pubs semblent immuables, accueillant misère morale et détresse affective.
Après Trainspotting (N.B. décembre 1996) et Porno (N.B. février 2008), Irvine Welsh continue à creuser le sillon du roman social écossais. L’obscénité très appuyée des propos nuit à la psychologie des personnages. Très noir et sans espérance ce roman se lit avec des hauts le coeur tellement le sexe, la drogue, la violence et l’alcool imbibent chaque page jusqu’à l’overdose…