Gold Rush (Le casse ; 5)

Alaska, hiver 1899. Évadé de prison, pisté par un détective tenace, Mac le beau gosse malhonnête, vient retrouver son ami, Hermès, l’ancien soldat nordiste, braqueur de train reconverti dans la prestidigitation. Il a besoin de lui pour voler une énorme pépite d’or, assurée pour cinq millions de dollars : son propriétaire, Zondrick, leur ancien colonel, un homme aussi puissant que cruel, doit prochainement la faire transférer par train du Canada aux États-Unis. Le temps de constituer une équipe d’experts – un vieil artificier, un costaud tireur d’élite -, ils gagnent la ville de chercheurs d’or où Zondick règne en imposant sa loi par la terreur…

Peut-être le meilleur titre de cette série d’hyper-braquages (Soulman et La grande escroquerie, NB septembre et novembre 2010) contés chaque fois par des auteurs différents. Le dessin réaliste est très soigné. Le scénario prend le temps de peindre chacun des personnages et les phases préparatoires du casse, ce dernier vite exécuté, comme un tour de magie. Le contexte de la ruée vers l’or est bien utilisé, l’intrigue offre des retournements de situations réussis, et après ici un guillotinage et là un égorgement en plans rapprochés, se termine par une chevauchée en robe de mariée !