À cinquante ans, Bukowski quitte la Poste et essaie de devenir écrivain. Il boit, écoute de la musique classique et écrit dix pages par nuit. Diana, rencontrée au cours d’une séance de lecture publique, veut sculpter son buste. C’est le début d’une relation tendue, compliquée par la jalousie et les saouleries du héros, plus à l’aise avec sa fille Marina. Il finit par être publié, puis rencontre Jane et enfin Linda qui sera sa compagne jusqu’à la fin de sa vie.
Montelli dresse un portrait emphatique de Bukowski, tout en survolant une partie de sa biographie et en livrant quelques citations. À travers un dessin en strict noir et blanc, il porte un regard attachant sur cet homme mal rasé, provocateur, toujours entre deux alcools et mal dans sa peau. Sur la fin de l’ouvrage, le trait s’adoucit et se fait affectueux avec l’arrivée de Linda. Un bel ouvrage de découverte dont les ellipses invitent à se renseigner sur l’oeuvre largement autobiographique de ce prolifique auteur américain (1920-1994).