Tarhn et GaroĂ»n doivent contribuer Ă nourrir leur clan. Si la chasse nâest pas couronnĂ©e de succĂšs, tant sâen faut, câest que les proies sont dotĂ©es de caractĂšres qui Ă©chappent aux compĂ©tences de ces deux sous-douĂ©s un peu pleutres de la prĂ©histoire : les moutons sont agressifs, le sanglier tĂȘtu⊠Et câest chargĂ©s de misĂ©rables baies que les deux compĂšres, au fil de leurs pĂ©rĂ©grinations de retour, dĂ©couvrent le monde et ses habitants : ceux qui sculptent, ceux qui troquent, ceux qui enseignent lâart de la chasse, Ă l’occasion dans des dĂ©cors de peintures rupestres.
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Comme dans le 1er tome (NB juin 2014), Olis aux manettes du scĂ©nario et de lâillustration nâest pas sans rappeler le grand Uderzo. Le but est clair : adapter des gags Ă une Ă©poque suffisamment vaste pour se permettre de jouer avec les caractĂ©ristiques et les clichĂ©s prĂ©historiques. On en sourit ( câest dĂ©jĂ pas mal ) et voilĂ tout, pas la peine de penser que ça va plus loin : lâhumour potache reste ce quâil a toujours Ă©tĂ© ; en outre, le principe de lâalbum-recueil de sketches aboutit quasi infailliblement Ă un niveau inĂ©gal de rĂ©ussite.(M.-F.L.-G.)