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Deux planètes : Danubia et Libera. Danubia, où tout est luxe, est aux mains de la caste des Cobalta, dessinée de façon réaliste et souvent caricaturale. Au contraire, Libera, vaste décharge, est peuplée de Mutants tour à tour répugnants, cocasses et pitoyables, traités avec un goût un peu trop prononcé pour l’horreur, et parfois aussi avec un sens de l’humour grotesque. Une épuration doit être lancée contre Libera et ses êtres difformes mais généreux. Elle est freinée par l’arrivée d’Asia, la jolie fille de Bartolomeo, à la recherche de son petit frère, recueilli par trois humanoïdes dystrophiques. Elle doit affronter Demi-mort, monstre double et bretteur redoutable manipulé par l’un des maîtres de Danubia.
Le graphisme a quelques qualités, le récit est cohérent, mais le goût de l’horreur, du morbide et du nauséeux en rend la lecture peu attrayante, ou la réserve aux amateurs « avertis ».