Un tout petit garçon, Dominique, n’aime pas le dimanche matin : ses parents font la grasse matinée. C’est peut-être le moment de rêver : quand un jeune chien gratte la vitre, l’enfant le fait entrer dans sa chambre. Suivent deux canetons, trois poussins, puis deux lapereaux, à la queue leu leu ! Dominique ne s’ennuie plus, il vide le coffre à jouets pour une joyeuse pagaille. Comme quand trop d’enfants jouent ensemble, la bagarre arrive : le veau et l’ânon s’arrachent la voiture de pompiers, et l’agneau fait un gros pipi ! Débordé, Dominique prend son tambour pour obtenir le calme. Les dessins de l’auteur sont le seul intérêt de cette histoire, au fil conducteur ténu et au texte plat. Il y a beaucoup de finesse dans le trait qui saisit les attitudes d’un enfant de deux-trois ans, sa mélancolie, son excitation, sa capacité de jeu… La découverte de jeunes animaux peut aussi retenir l’attention, mais l’ensemble reste un peu fade.
Grasse matinée
SARRAZIN Jean-Charles