Une guerre mondiale embrase notre planète, pour le plus grand bonheur des marchands d’armes, des médias, et des proxénètes pourvoyeurs du « repos du guerrier ». Tous les pays sont impliqués. Même l’Albanistan, petit État totalitaire manipulé par les États-Unis. Mais son armée est minable. En sont représentatifs le commandant Zobsky, poète fourvoyé, et le caporal Ali Karaté, dont le zèle stupide est catastrophique pour son propre camp.
Jean-Luc Marret, politologue, expert reconnu du terrorisme international, se lance ici dans un roman dont le ton et la forme “abracadabrantesques” ont pour but de tourner en dérision la folie destructrice des hommes pour mieux la fustiger. Certains passages humoristiques auraient mérité un meilleur traitement. Mais l’emploi répétitif de procédés rédactionnels ou typographiques lasse rapidement. On sort groggy de la lecture de ce fatras logorrhéique et sans finesse. Dommage, car l’auteur a de l’imagination.