Journaliste sans envergure, Pierre Lartigue assiste à toutes les conférences de presse pour s’y alcooliser avec des collègues. Leur démarche titubante, leurs conduites délirantes provoquent un accident : après l’hôpital, ils se retrouvent à une réception donnée par un émir dans un hôtel particulier du 7e arrondissement ! Deuxième partie : Pierre, dans les Vosges pour un reportage sur la filière bois, rejoint un ami « lieutenant », dresseur de chiens, passionné par les loups. Leurs tournées animalières se terminent dans une maison de retraite de cauchemar où se retrouvent, surprise ! les copains du début. Ce huitième roman d’Oliver Maulin (Le dernier contrat, NB mars 2012) étonne par le changement de ton entre les deux parties. Le style argotique, vulgaire et cru – parfois inventif –, le grotesque des situations par trop loufoques nuisent à l’humour et noie dans le flou l’objectif : satire mondaine, critique du politiquement correct et d’une écologie déviante.
Gueule de bois
MAULIN Olivier