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Mary n’a pas froid aux yeux. Elle est devenue l’égérie de la confrérie des Margoulins. Avec eux, elle affronte les patrons affameurs et fait dresser les barricades. Tour à tour pressant, patient ou bucolique, Copley séduit Mary et l’épouse dans les souterrains secrets où se réfugient les conjurés. Jaloux, Jean, dit « Le bouc », va révéler la cachette. Toutes les issues seront fermées et l’incendie allumé. Tirée de son lit torride par le feu, la jeune femme sera mystérieusement sauvée par un fantôme venu des épisodes antérieurs.
Un dessin clair et expressif porte un récit coloré, plein de vie, d’amour et de violence, soutenu en contrepoint par quelques planches où le théâtre de Guignol déroule un scénario d’adultère.
L’ouvrage se lit agréablement à ce premier niveau, mais de nombreuses allusions, et des pages entières, ne se comprennent qu’après lecture de Quartier des ombres (1993) et Le jour des oiseaux (1995). Un résumé aurait été le bienvenu.