En 1922, un monument aux morts vient dâĂȘtre Ă©rigĂ© dans un village solognot, ce qui amĂšne le narrateur, survivant de la Grande Guerre, Ă se rappeler ceux dont les noms y sont inscrits. Il pense surtout Ă Gusse qui, lors de sa derniĂšre permission, avait tenu des propos trĂšs amers sur le monde rural qui vivait plutĂŽt bien en lâabsence des combattants, malgrĂ© la duretĂ© du travail, surtout pour les femmes, et qui acquĂ©rait un certain goĂ»t du lucre du fait de la hausse des prix des produits agricoles. Gusse sâest-il fait dĂ©libĂ©rĂ©ment tuer ? DĂ©cĂ©dĂ© en 1979, François Barberousse, dâorigine paysanne, a Ă©crit dans les annĂ©es trente deux romans publiĂ©s par Gallimard. Le grand Ă©diteur renonça en 1939 Ă publier celui-ci qui paraĂźt maintenant grĂące au petit-fils de lâauteur. Cette histoire n’est pas d’une grande originalitĂ© et comment ne pas se perdre dans les prĂ©noms, surnoms, petits noms des diffĂ©rents protagonistes qui, de plus, parlent un mĂ©lange de français et de patois ?
Gusse
BARBEROUSSE François