Habeas Mentem (Metronom’ ; 5)

Linman est libéré à la fin de sa reprogrammation. Loess l’attend à la sortie car il a besoin de lui pour saper le système politique qui les contrôle tous. Dans cette ville, univers de béton noyé dans les brumes, d’autres se démènent. Warnier a rapporté un virus psychique de l’espace : il permettrait d’insuffler de l’harmonie dans l’ensemble de la population et d’arrêter toutes ces reprogrammations forcées. Warnier est un apôtre de la liberté. Mais Linman va essayer, de son côté, de décapiter le système. D’autres continuent à diffuser le conte du Metronom. Cette dictature prend l’eau de toute part, va-t-on en voir la fin ? Cet album conclut la série Metronom’, évoluant dans l’univers d’une cité tentaculaire aux mains de savants dictatoriaux. Ce tome est difficilement compréhensible sans avoir lu les précédents : l’histoire de chaque faction se déroule sans lien apparent entre les pièces du puzzle. Reste cet univers de béton, de câbles et de casques dans lequel tous évoluent, qui nous fait regretter ce que cette lecture aurait pu être si nous l’avions davantage comprise. À ne surtout pas lire avant les quatre volumes antérieurs ! (Br.A. et H.T.)