Heimaey

MANOOK Ian

Soulniz tente de se rĂ©concilier avec sa fille Beckie. Dans ce but, il organise un voyage en Islande, un pays qu’il a bien connu jeune, un peu hippie et trĂšs amoureux, quarante annĂ©es auparavant. Mais tous deux sont Ă©piĂ©s, victimes de mauvaises blagues. Beckie s’amourache d’un jeune Islandais, Galdur, qui a eu l’imprudence de dĂ©rober de la cocaĂŻne Ă  un gang de Lituaniens particuliĂšrement fĂ©roces. KornĂ©lius, un policier, est de la partie. Il n’est pas Ă©vident que son humanisme et son empathie soient suffisants pour dĂ©tricoter l’écheveau.  Ian Manook (Mato Grosso, NB novembre 2017) est un grand voyageur. Il connaĂźt bien l’Islande et son roman y dĂ©roule les aventures invraisemblables de ses personnages ; leur description frise la caricature. Le livre, quoique alerte et facile Ă  lire, en pĂątit. En revanche, et c’est trĂšs bien fait, la description de l’Islande est magnifique, la beautĂ© inattendue de ses paysages, les fumerolles, les glaciers, les eaux fumantes ou glaciales mais toujours splendides. Quant aux corbeaux… Les Islandais ne sont pas oubliĂ©s. C’est un peuple pacifique, hospitalier et calme. La crise financiĂšre rĂ©cente n’est briĂšvement Ă©voquĂ©e que pour expliquer la conduite de KornĂ©lius.