Éloïse a pris son pied avec Simon, Simon est amoureux d’Héléna, Héléna en aime un autre avec qui elle batifole en Sicile. Mais Simon est si tendre… Et Héléna vient le voir tous les jeudis, pour bavarder ou se reposer sans plus. Sous le soleil de Nice cela dure, dure… jusqu’au jour où Héléna décrète qu’on peut passer à l’acte car tout cela doit finir pour de bon à l’instant, point à la ligne. Simon ne peut la croire, il ne lâche pas prise : mais quelle mouche a piqué Héléna ? Nous allons si bien ensemble ! Simon ne peut vivre sans elle. Mais elle peut tout à fait vivre sans lui…
Jim raconte une histoire d’amour à sens unique, sans être Racine. Les dessins sont remarquables, que ce soient les villes de Nice ou Prague, que ce soient ces portraits d’hommes, éternels fatigués à la barbe naissante, ou d’Héléna, souriante et toujours halée. Les dessins sont paradisiaques, mais la narration est appuyée, comme la perpétuelle introspection du héros. Le réalisme de la vie de Simon nous parle, mais nous restons un peu déçus tant la situation est à la limite de la caricature.(Br.A. et P.P.)