Hellship

1944. Les Japonais résistent encore. Basé dans un îlot des Philippines, le capitaine Baxtor pilote un bombardier de l’Us Air Force. Il détient le record de victoires aériennes, mais son équipage est fatigué de cette guerre : celui-ci préfèrerait rentrer à l’annonce de sa future paternité, celui-là car son frère vient d’être tué… Les voilà partis avec comme cible un convoi de bateaux japonais. Mais ils ont une mauvaise surprise : ils bombardent sans le savoir un Hellship. Qu’est ce donc qu’un Hellship ?

L’auteur mène avec grand réalisme ce récit d’aventure militaire. Réalisme du dessin, en particulier dans la précision des forteresses volantes et des bateaux. Réalisme aussi  dans la description d’une guerre vécue sur le terrain, ou des face-à-face entre les « têtes brûlées » et les sentimentaux, entre les chevronnés connaissant les dangers et ce jeunot appréhendant son premier combat aérien. C’est la précision du dessin à la ligne claire et aux teintes bien choisies qui emballe et qui fait qu’on ne lâche pas cet épisode tragique. L’auteur, en vrai artisan, a tout réalisé : scénario, dessin et couleur. (Br.A. et Y.H.)