Heureusement que le chien, lui, est un type bien

Ce sont les grandes vacances pour Massimo et ses amis. Mais comment profiter de ce repos lorsque l’on a été humilié à la piscine par la brute Vito ? Quand Céleste apprend que ses parents divorcent ? Comment soigner la boulimie de Stefania et le regard destructeur de sa mère ? Enfin comment Vito peut-il échapper aux coups de son père ?  Leurs malheurs vont finalement les rapprocher ainsi que les voisins de Massimo : le couple Guerrini qui tutoie les cent ans, les antipathiques Sartori et leur fils Edoardo, enfin Fiamma et Sara, le couple de lesbiennes qui vient d’emménager.   L’auteure brosse avec justesse et beaucoup d’humour un tableau des problèmes rencontrés par les adolescents d’un même immeuble. En faisant parler à tour de rôle chacun des personnages, elle dénoue les relations entre tous. Divorce, boulimie, maltraitance, honte à l’école vont permettre aux jeunes de se rapprocher, de comprendre que l’autre n’est pas forcément plus heureux et qu’il est inutile de lui faire payer son malheur. Ils en sortent tous grandis. Un roman vivant qui plaira aux collégiens pour son histoire et pour ses nombreuses références cinématographiques (Star Wars, Hungers Games, Le seigneur des anneaux…). (C.G. et A.D.)